Louis Braille voit le jour à Coupvray le 4 janvier 1809. A l’âge de trois ans, le petit Louis se blesse l’oeil en voulant utiliser les outils de son père qui était bourrelier. L’infection, par manque de soin, gagne l’autre oeil et Louis Braille perd définitivement la vue à l’âge de cinq ans.
Il est un élève brillant de l’école de Coupvray qu’il quitte à 10 ans, pour se rendre à Paris afin d’étudier à l’Institution Royale des Aveugles. C’est là qu’il développe son génial système d’écriture en six points saillants et qu’il enseigne la musique notamment.
En 1835, Louis Braille est atteint de tuberculose. Une légère amélioration lui permettra de reprendre l’enseignement en 1847, avant de mourir en janvier 1852.
Louis Braille fut enterré le 10 janvier 1852 aux côtés de sa famille à Coupvray. Son corps est transféré en 1952 au Panthéon, en hommage national. Seule la relique de ses mains sera conservée à Coupvray dans une urne scellée sur sa tombe.
A l’Institution Royale des aveugles, l’intervention du capitaine de l’armée Charles Barbier de La Serre en 1821, pour exposer un système d’écriture utilisé par l’armée, va fortement intéresser Louis.
Cet appareil, qui permet aux militaires de communiquer la nuit, est basé sur l’écriture en relief des sons (aussi appelé sonographie). C’est sur ce système, incomplet mais novateur, que Louis Braille va travailler sans relâche.
Il va l’améliorer en y ajoutant, notamment les notations musicales, les symboles mathématiques et la ponctuation.
Louis travaillera donc sur ce système d’écriture dès l’âge de douze ans. Il mettra au point une première version du Braille.
Il sort un premier ouvrage sur sa méthode en 1829, mais la version définitive ne verra le jour qu’en 1837. Sa méthode sera peu à peu reconnue avant de s’imposer dans le monde en 1844.