La vulnérabilité des consommateurs et des entreprises face à des manœuvres frauduleuses s’est accrue avec la crise sanitaire engendrée par l’épidémie de la Covid 19. Il est essentiel de maintenir une vigilance permanente en rappelant les attitudes réflexes qu’il convient d’adopter pour déjouer de potentielles arnaques. À cette fin, les services de l’État et les autorités de contrôle s’associent et proposent des fiches préventives d’identification des principales fraudes.
Cette vigilance doit particulièrement s’exercer sur les réseaux sociaux.
Ces escroqueries sont multiples et variées : de type Ponzi telles que la proposition de formation au « trading » professionnel ; des offres de faux crédits faciles à un taux attractif, des livrets d’épargne, d’investissement dans des placements « atypiques » ou « alternatifs » (forex, crypto-actifs, EHPAD, parking, etc.), toujours présentés comme « sûrs » et « rentables ». Dans de très nombreux cas, les escrocs usurpent l’identité d’une société ou d’une institution existante. On observe aussi le pullulement de faux « bons plans » pour gagner de l’argent facilement, comme l’encaissement de chèques pour le compte d’autrui, ou encore des sollicitations, manipulant la générosité des victimes, pour venir en aide en urgence à quelqu’un ou une communauté en détresse…
Les réseaux sociaux permettent aux escrocs de s’adapter et de saisir les opportunités délictuelles découlant des différentes crises (sanitaire, financière, économique, environnementale).
Au gré de l’actualité, de nouvelles opportunités pourraient être saisies par ces derniers en utilisant les réseaux sociaux : escroqueries aux dons pour venir en aide à des populations (Ukraine, catastrophes naturelles) par exemple.
La Task-Force lance un appel à la vigilance et crée un guide de prévention contre les arnaques.